Liste non exhaustive des acheteurs publics :
Publicité non obligatoire | Publicité libre | Publicité au BOAMP ou dans un JAL | Publicité au BOAMP et au JOUE | |
Marchés de fournitures et de services | < 40 000 € Mesure COVID-19 : seuil porté à 100 000 € | De 40 000 € à 89 999.99 € | De 90 000 € au seuil des MAPA | > seuil des MAPA |
Marchés de travaux | De 90 000 € à 5 349 999.99 € | > 5 350 000 € (JOUE uniquement) | ||
Services sociaux et spécifiques | De 40 000 € à 749 999.99 € |
Le mémoire technique et l’offre de prix sont les deux éléments qui permettront au pouvoir adjudicateur d’évaluer les entreprises concurrentes. En général sur le marché public les coefficients sont de 40% pour le mémoire technique et de 60% pour l’offre de prix. De plus en plus, on constate un rééquilibrage des coefficients entre le prix et la technique.
Le dépôt de l’offre dématérialisée est obligatoire pour les appels d’offres de plus de 25 000 € (40 000 € depuis le COVID19). Il faut s’assurer d’avoir les outils pour la signature électronique des documents.
Il est important de préciser qu’en tant qu’entreprise, vous pouvez demander des informations complémentaires à l’acheteur public sur la plateforme d’échanges. La réponse de l’acheteur sera adressée à tous les candidats de manière à ce que tous soient au même niveau d’information.
L’acheteur ne répond à aucune sollicitation particulière.
De manière générale, quelle que soit l’issue de la consultation, l’entreprise reçoit un mail l’informant sur l’obtention ou non du marché.
La décision n’est pas toujours motivée d’autant que certains critères comme les coefficients prix/technique peuvent être subjectifs.
Il ne faut pas hésiter à demander ce qui a fait la différence et sur quels éléments votre dossier a été moins pertinent que celui qui a remporté le marché. Cela vous permettra d’améliorer votre offre pour les prochains appels d’offres.
Si l’acheteur public ne répond pas à la demande d’explication d’une entreprise dont l’offre a été rejetée, l’entreprise peut saisir la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs). L’entreprise peut contester le marché public si elle s’estime lésée.
Répondre à un appel d’offres c’est avant tout mobiliser les ressources nécessaires pour se donner des chances de remporter la consultation (ressources humaines et financières, le temps etc.)
Environ 13% des appels d’offres auxquels vous répondez sont couronnés de succès. Pour faire augmenter votre taux de transformation, il est impératif de sélectionner les consultations auxquelles vous répondez.
Eviter les appels d’offres trop orientés « prix ». Dans ce cas-là, c’est l’offre la moins disante qui sera sélectionnée.
Bien prendre connaissance de l’ensemble du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE). Bien souvent, des consultations prévoient des pénalités en cas de manquements de toute nature. Bien s’assurer que ces pénalités ne pourraient pas remettre en cause l’équilibre financier de l’entreprise en cas d’obtention du marché (surtout si l’appel d’offres est orienté « prix »)
Privilégier les appels d’offres dont le délai de réponse est convenable (plus d’une semaine voire 10 jours). Cela vous permet de préparer votre réponse et de l’adapter au mieux aux contraintes techniques et administratives. Une offre préparée dans la précipitation contient souvent des coquilles.
Savoir identifier le niveau de satisfaction du client à l’égard du prestataire sortant.
Dans les marchés publics, bien souvent, on préfère continuer avec ceux avec qui on a l’habitude de travailler (sauf grosse défaillance)
Savoir identifier les faux appels d’offres : l’acheteur sait qu’il conservera le prestataire actuel ou il y a un prestataire qu’il souhaite voir remporter le marché
Privilégier les appels d’offres locaux
Répondre régulièrement aux appels d’offres permet de:
Ne pas hésiter à faire appel à des spécialistes tant au niveau juridique qu’au niveau technique pour vous accompagner et vous conseiller
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